Les lunettes les plus chères du monde
Courant octobre, deux paires de lunettes devraient atteindre un prix astronomique lors d’une vente aux enchères. Ces deux paires sont composées de bijoux ainsi que des verres en diamant et en émeraude. La rareté de ces lunettes est expliquée par les composants, les techniques de réalisation et le passé historique.
NON ! Ce n'est pas des lunettes en bois PSIR.
Bling-bling
Pour les connaisseurs de joaillerie… si on vous dit 200 et 300 carats ? En effet, les lentilles des deux lunettes ont été clivées à partir d’un diamant de 200 carats et d’une émeraude de 300 carats. En vous rappelant qu’un carat du diamant peut coûter jusqu’à 25 000 euros.
En plus du côté bling-bling apporté par les composants, les lunettes ont une fonction spirituelle via les croyances Moghols. Elles ont été conçues pour éloigner le mal et apporter de l’illumination au possesseur. Le vert de l’émeraude, dans la culture islamique pratiquée par les Moghols, fait référence au paradis.
Accessible à quel prix ?
Après être exposé, pour la première fois, dans des grandes villes comme New-York, Hong Kong et Londres, les 2 paires de lunettes seront mises en vente aux enchères courant octobre. La multinationale Sotheby’s (société américaine de vente aux enchères d’objets de collection) estime que la vente atteindrait entre 2 et 3,5 millions de dollars chaque paire de lunettes. Ce qui ferait d’elles, les lunettes les plus chères du monde.
Le point historique
Les bijoux et les diamants composant les deux paires de lunettes appartenaient à la famille royale de l’empire moghol (empire d’Inde). Ces deux paires ont été la preuve du talent moghol dans l’univers de la joaillerie où leur terre était une source de diamant. Des maîtrises technique et scientifique ont permis la réalisation des lentilles où une légère erreur aurait condamné la pierre entière. À noter que la monture originale des lunettes était en pince-nez (en équilibre sur le nez, sans branche), c’est au XIX siècle que les montures ont été remplacé par les montures actuelles (avec des branches).
L’anecdote croustillante
L’empereur Néron (empereur romain de 54 à 68 après J.C.) avait opté pour le modèle en émeraude, car la couleur verte permet « d’apaiser ses yeux de la vue du sang » lorsqu’il assistait aux combats entre gladiateurs romains.